Adaptabilité assurée
Le PVC (polychlorure de vinyle) existe déjà lorsqu’en 1926, Waldo Semon parvient à le plastifier, lui conférant une flexibilité propre à un usage industriel.
Matériau non naturel mais puisant dans des ressources abondantes, le PVC convient à tous les types de portes fenêtres, pourvu que celles-ci n’affichent pas une taille trop imposante. D’aspect plastique au niveau des cadres, les châssis sont renforcés par du métal. A l’intérieur, des espaces confinés appelés « chambre d’isolation » accueillent des matériaux isolants. Plus elles sont nombreuses, plus les performances de la porte fenêtre sont élevées.
Artisans et professionnels du secteur vous le confirmeront, la moindre qualité du PVC n’est pas son adaptabilité. En effet, qu’il s’agisse de réparation ou de rénovation, cette matière s’ajuste aisément à des huis déjà existants.
PVC, pratique et pas cher !
Souplesse et ergonomie, à tous les étages, ces deux mots caractérisent les portes fenêtres en PVC. Si leur installation n’excède jamais les 24h, leur entretien ne s’avère pas non plus contraignant. Résistant au soleil comme à la pluie, en intérieur le PVC s’accommode sans souci des projections d’huile et de graisse.
Si son apparence peut sembler moins séduisante que le bois ou l’aluminium, sa couleur blanche n’a rien d’une fatalité. À la demande, ce matériau peut être teint de différentes couleurs. Les consommateurs respectueux de l’environnement seront heureux d’apprendre qu’il est entièrement recyclable.
Grâce à des prix étendus sur large gamme, le PVC se démarque surtout par son coût.
Attention aux trop petits prix !
Ces prix attractifs doivent justement faire l’objet d’une certaine prudence. Attention aux entrées de gamme qui sacrifient les performances sur l’autel de la production. En investissant un peu plus, vous garantirez à vos portes fenêtres une isolation thermique et acoustique de qualité. Ainsi, en terme d’économie d’énergie, vous serez payés de retour.
À déplorer également, la faible résistance mécanique du matériau. Installation de coulissant ou importantes surface vitrée, le PVC est à proscrire. A moins d’éprouver une répulsion à l’égard des matières plastiques, le bilan de ce matériau demeure néanmoins très positif.
Une dernière astuce : rechercher la norme CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) sur les produits. Les fabricants ne sont pas obligés d’y souscrire mais il s’agit d’un gage de qualité.
