Si vous souhaitez dissimuler des canalisations, attention aux canalisations d'évacuation, il peut y avoir de mauvaises surprise en cas de fuites... Un faux-plafond peut aussi être utile pour dissimuler des gaines de ventilation ou des câbles électriques (notamment si vous souhaitez installer un éclairage par spots), cacher un plafond d'origine trop endommagé pour être rénové de façon satisfaisante. Les produits sur le marché permettent de réaliser assez facilement un faux-plafond en toute sécurité.
La particularité du faux-plafond est de ne pas être solidaire du plancher porteur d'étage. Le critère de distance entre le faux-plafond et le plancher porteur est important. En fonction de l'espacement, on choisira certaines techniques plutôt que d'autres.
Les faux plafonds suspendus modernes
Ils concernent souvent les immeubles neufs puisqu'il s'agit d'un type d'ouvrage prévu dès la construction. Il est possible de poser un plafond suspendu dans un habitat ancien si au préalable un dégarnissage scrupuleux des solives a été réalisé. Le revêtement n'est pas cloué sur solivage - la pièce de charpente qui soutient le plancher - secondaire. Il est accroché au plancher porteur au moyen de suspentes en acier galvanisé qui maintiennent les rails à la structure. Le choix de la suspente dépend de la hauteur du faux-plafond donc du plenum (espace entre le plancher porteur et le faux-plafond ; minimum 6 cm). On trouve également une technique simplifiée qui consiste à clouer les suspentes sur des solives en bois ou scellées en sous-face des planchers.
Le type de suspente utilisé pour les plafonds suspendus doit permettre de créer une hauteur de plenum de 15 à 30 centimètres, voire plus. Il faut donc choisir des suspentes moyennes ou longues. Il est possible d'utiliser des éléments de terre cuite si le faux-plafond n'est pas cloué sur ossature. Il s'agit ici de petites briques creuses épaisses de 2 à 3 cm. Elles sont fixées par des crochets.
Les faux plafonds sur faux solivage
Ils concernent fréquemment les rénovations dans l'ancien répondant ainsi au souhait d'abaissement de la hauteur des pièces ce qui permet de diminuer le cubage à chauffer. Le faux plafond de ce type répond aux exigences d'isolation car les matériaux isolants sont faciles à installer entre les solivettes au cours de la pose.
Sous le plancher existant dont on vérifiera bien la qualité de l'enduit, on dispose de mur à mur des profilés métalliques ou des solivettes en bois qui vont faire office de solivage secondaire autonome par rapport au plancher porteur d'étage. L'ouvrage est suffisamment résistant pour supporter tous type d'enduit qu'il s'agisse d'enduit sur lattis ou plaques.
Bien souvent, ce type de faux plafond est composé de plaques de plâtre. Leur clouage sur solivettes correspond à celui qui se fait sur les solives des planchers porteurs. Il existe néanmoins des caractéristiques aux faux plafonds en plaques de plâtre. On distingue ainsi les plaques à enduire et celles à peindre. Les plaques de plâtre avec suspentes (supports bois, béton armé ou métal) sont soit en fil de fer (diamètre minimum 2.7 mm), fil dit « en attente » des dalles pleines (3.9 mm), fil de cuivre (3.4 mm) ou enfin des crochets traités antirouille. Il faut savoir qu'au moment de la pose, le taux d'humidité des plaques ne doit pas dépasser 10% en poids total.
Ecrit par www.omesens.com