Les chaudières bois à combustion montante
Cette famille de chaudières, encore sur le marché, est un système « ancienne génération ». Fonctionnant sur le principe du tirage naturel, les rendements sont relativement faibles. Avec la combustion montante, les bûches sont simplement posées sur la grille du foyer et s'enflamment toutes en même temps. La combustion n'est donc pas contrôlable et parfois de mauvaise qualité.
Ces chaudières d'un autre temps vous offriront un rendement insuffisant. Pour améliorer ses performances, il est grandement conseillé d'installer un « ballon tampon ». Son rôle, stocker le surplus de chaleur et le restituer à bon escient.
Les chaudières bois à combustion horizontale ou inversée
Bien souvent, ce sont les chaudières bois à combustion horizontale qui sont préférées aux autres. Ces chaudières sèchent d'abord les bûches pour mieux les brûler. Parmi les nombreux avantages de cette technique : une combustion d'excellente qualité, avec un très faible taux d'imbrûlés, et une arrivée d'air mieux contrôlée.
Encore plus performantes, les chaudières bois à combustion inversée combinent un apport d'air et un séchage du bois. Dans ces appareils très perfectionnés, les bûches sont introduites au-dessus du foyer, ce qui sèche efficacement le bois avant la combustion. Parfois, ces chaudières sont mêmes équipées de turbos qui forcent l'introduction d'air. La combustion et le rendement sont alors accrus. Modernes, performantes, les chaudières à combustion inversée sont aussi les plus onéreuses.
Chaudières à bûches, économiques et peu autonomes
Globalement, les chaudières à bûches offrent de bons rendements. Pour les moins performantes, les niveaux atteints sont de 70% et pour les meilleures : 85%. Le coût de l'énergie d'une chaudière à buches est d'environ 3,5 centimes du kW/h. Légèrement inférieur à celui des poêles à granulés, il est trois fois inférieur au cout du kW/h en électricité.
Autre atout, une chaudière à buches est peu volumineuse. Facile d'utilisation, elle trouve facilement sa place dans une maison. Seul inconvénient, une faible autonomie de 4 à 20 heures selon les modèles. De plus, la nécessité de réapprovisionner la chaudière une à deux fois par jour freine souvent les acheteurs potentiels.