Premiers pas
Ces deux noms barbares, catalyse et pyrolyse, loin d'être des noms de figures de style, désignent en fait les deux modes non manuels de nettoyage de four. La pyrolyse est un système de chauffe : en pouvant atteindre une température de 500 degrés, le four parvient ainsi à éliminer les impuretés en les décomposant. La catalyse, quant à elle, repose sur les qualités spéciales des parois du four : leur revêtement (généralement, il s'agit d'émail poreux) joue le rôle d'un catalyseur qui absorbe les graisses durant la cuisson. Il n'y a donc pas besoin d'activer quelque fonction particulière du four ou d'acheter un produit spécial.
Qualités et défauts de la pyrolyse
La pyrolyse est un mode extrêmement efficace de nettoyage : un état très satisfaisant de propreté est ainsi assuré (il nettoie les parois et la vitre). C'est néanmoins, et c'est là son principal défaut, un modèle onéreux : comptez au moins 500 euros pour un four à pyrolyse. Cette différence est due à des systèmes de verrouillage, de résistance et d'isolation bien plus perfectionnés que pour un four normal. En outre, la température de chauffe exigée pour le nettoyage requiert beaucoup d'énergie, d'où un coût supplémentaire. Cependant, en étant mieux isolé, le four consomme moins ; en outre, l'efficacité de ce mode permet de se passer de produits de nettoyage, donc de faire des économies. Le choix est rude !
Au tour de la catalyse : atouts et désavantages
C'est également un système efficace, qui ne permet de nettoyer que les parois et non la vitre. Le nettoyage, contrairement à la pyrolyse, s'effectue durant la cuisson et ne requiert donc pas d'allumer le four à d'autres moments. En outre, c'est un four bien moins coûteux que le four à pyrolyse ; la fourchette de prix est de 300 à 500 euros. En revanche, avec un four à catalyse, il faut penser à en changer les parois- en moyenne tous les cinq ans (mais cela dépend de la fréquence d'utilisation), ce qui représente un certain coût.