Comment fonctionne une VMC ?
Le fonctionnement de la ventilation de votre logement est simple. Son objectif est de changer d’air. Un ventilateur expulse l’air vicié hors des murs, ce qui laisse place à de l’air neuf. De cette façon, polluants, allergènes, mauvaises odeurs et humidité sont évacués et votre santé est préservée.
La Ventilation Mécanique Contrôlée est le système le plus couramment utilisé à cet effet. Grâce à la combinaison de différents éléments, tels qu’un réseau de bouches d’aspiration, un moteur et des conduits, l’air est mis en circulation.
Afin d’assurer un rendement optimal, il est essentiel d’installer sa VMC dans un lieu approprié. Ainsi, les bouches d’extraction sont placées dans les pièces de service (cuisine, buanderie, toilettes et salle de bain), au-dessus des sources d’humidité. Les entrées d’air sont placées au-dessus des fenêtres, voire dans les coffres qui contiennent les volets roulants.
Schéma du fonctionnement d’une VMC
Ventiler un logement, un large panel de solutions disponibles
Selon la configuration de votre logement et s’il s’agit d’une construction neuve ou d’une rénovation, vous vous orienterez vers l’un des multiples systèmes de VMC.
Ainsi, vous pourrez opter pour :
- une VMC simple flux, qui dispose d’un seul circuit d’aération. L’air entre par les pièces de vie pour aller vers les pièces de service. Il est ensuite évacué au niveau du toit grâce à un réseau de conduits
- une VMC double flux, équipée d’un deuxième réseau de conduits. Y circule un air sain qui dispense des entrées d’air dans les pièces de vie
- une VMC hygroréglable, dont le débit d’aspiration varie selon le taux d’humidité dans le logement
- une VMC gaz, qui récupère également les produits de combustion de votre chaudière par le même réseau de gaines
- une VMC thermodynamique permettant de préchauffer l’air en amont pour faire des économies d’énergie
Notez également que les VMC ne sont pas les seules solutions d’aération de votre maison. Parmi les systèmes d’aération alternatifs, vous aurez le choix entre :
- la ventilation naturelle, une option minimaliste
- une Ventilation Mécanique Ponctuelle (VMP)
- une Ventilation Mécanique par Insufflation (VMI), fonctionnant comme une VMC inversée
- un puits provençal ou canadien, en complément d’une installation géothermique
Tableau comparatif des différents systèmes de ventilation existants
Type de ventilation | Fonctionnement | Particularités | Budget |
VMC simple flux | Extraction de l’air sans filtrage ni préchauffage |
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700 € à 1200 € |
VMC double flux | Circulation de l’air par insufflation via un double réseau avec système de préchauffage |
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2000 € à 3500€ |
Ventilation Mécanique Ponctuelle | Evacuation de l’air par déclenchement manuel |
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150€ / appareil |
Ventilation Mécanique par Insufflation | Apport en air neuf qui crée une surpression capable d’évacuer l’air vicié |
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3000 € |
Ventilation Mécanique Répartie | Extraction de l’air pièce par pièce |
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600€ / appareil |
Ventilation naturelle | Courant d’air : fenêtres ouvertes ou via des sorties d’air dans les boiseries |
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0 € |
Puits canadien | Captage de l’air extérieur puis redistribution via la géothermie |
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Variable selon le terrain |
VMC thermodynamique | Couplage échangeur de chaleur et pompe à chaleur |
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15 000 à 20 000 € |
Quelques conseils pour bien choisir sa VMC
Tant pour préserver la santé de chacun que pour garantir le confort au sein de l’habitat, la VMC est incontournable. Ainsi, il est important de bien étudier la question avant de finaliser son achat, qui peut, somme toute, se révéler assez onéreux.
Ainsi, pour choisir une VMC adaptée à vos besoins, vous devrez tenir compte de :
- votre chantier : construction neuve ou rénovation
- la configuration de votre logement, et notamment de l’espace disponible pour l’installation des réseaux d’évacuation
- la présence de courants d’air
- la puissance nécessaire de l’appareil pour aérer l’intégralité du logement
- la consommation énergétique entrainée par la VMC
- les bruits de fonctionnement générés par le système d’aération, notamment le moteur
- votre budget, incluant l’achat de la VMC, sa pose et les travaux annexes
VMC, de la pose à l’entretien
Si l’installation d’une VMC simple flux peut être prise en charge par un bon bricoleur, armé d’un kit VMC et de quelques outils, la pose d’une VMC double flux semble nettement plus complexe, notamment au niveau du déploiement du double circuit d’évacuation.
Dans le doute, et selon le matériel sélectionné, il est parfois plus prudent de faire appel à un professionnel. En comparant les devis de plusieurs artisans, vous devriez obtenir un budget raisonnable. N’oubliez pas que vous pouvez également bénéficier d’une TVA réduite et, sous conditions, d’un éco-prêt à taux 0.
Côté entretien, la VMC n’est pas très exigeante. Ainsi, outre un dépoussiérage trimestriel des entrées d’air et des bouches d’aération, il est simplement recommandé de procéder à une vérification complète tous les 3 ans. Un professionnel se déplacera chez vous afin de nettoyer la VMC mais surtout vérifier pour le bon fonctionnement du moteur et la salubrité des gaines d’aération. Rappelons que des cas mortels d’intoxication au monoxyde de carbone sont recensés chaque année.
Source : http://www.quelleenergie.fr