La vapeur transformée en chaleur
C’est au milieu des années 70 que les premières chaudières à condensation sont apparues sur le marché. A l’heure où la première crise pétrolière battait son plein, l’ainée des chaudières à condensation par voie humide naissait, permettant une amélioration du rendement de l’ordre de 17%.
Avec le second choc pétrolier, les recherches se sont amplifiées et en 1979 une chaudière à condensation par voie sèche a été mise au point, avec à la clé une augmentation supplémentaire du rendement et apport minimisé en carburant comme le gaz ou le fioul.
Ces chaudières tirent leur nom du fait qu’elles ont la particularité d’exploiter le phénomène de la condensation de l’eau, ou « buée ». Lors de la combustion, elle est volontairement provoquée pour extraire le maximum de calories.
Des économies d’énergie en perspective
Moderne, efficace, la chaudière à condensation ne manque pas d’atouts. Avec elle, des rendements supérieurs à 100% sont à la clé. L’énergie qui circule dans le circuit de chauffe est, en effet, supérieure à celle produite lors de la combustion. Aucune perte thermique ne se produit.
Exploité au maximum, le combustible est nécessaire en moins grande quantité ce qui induit des économies importantes et une diminution de l’émission de gaz polluants. En effet, une chaudière condensation fonctionne à une température comprise entre 30 et 50° alors que les autres modèles avoisinent les 100°.
Les chaudières condensation nécessitent donc moins d’énergie pour fonctionner. Les économies d’énergie concrètes pour les utilisateurs oscillent entre 15 et 20%. Enfin, en les choisissant, vous aurez potentiellement droit à un crédit d’impôt de 10%.
Une installation à repenser
Dans le cadre d’une rénovation, le passage au chauffage à la condensation implique le changement du conduit de fumée existant. Parfois, les radiateurs devront aussi être changés s’ils ne sont pas surdimensionnés.
Autre inconvénient, le cout d’achat des chaudières à condensation est plus élevé. Mais ces chaudières donnent accès à des aides fiscales et subventions. Ainsi, le retour sur investissement de ces appareils est relativement rapide.
Si elles procurent un grand confort, les chaudières à condensation sont plus chères à l’installation car les contraintes sur les normes à respecter sont plus importantes. L’entretien de votre appareil vous coutera légèrement plus cher que pour une chaudière classique.