Comme annoncé en début d'article, nous avons sculpté les faces (parements) de la clé de voûte. Nous vous proposons d'en faire autant.
Il faut donc s'y mettre dès maintenant, avant finition et assemblage. D'un côté de la clé de voûte, nous avons dessiné, puis sculpté un « schlitteur » - le célèbre forestier qui descendait le bois des forêts vosgiennes sur une sorte de luge - et de l'autre un motif naturel composé de jonquilles et d'un papillon.
Nous ne vous détaillons pas la procédure qui dépend du motif que vous aurez choisi. Soyez simplement toujours très précis dans votre frappage et nettoyez bien votre motif lorsque vous avez terminé. Raclez et poncez les autres pièces pour ne laisser aucune trace d'usinage : il faut éliminer toutes les disgracieuses ondulations faites par la dégauchisseuse et la raboteuse.
Après un raclage parfait des différentes faces, vous pouvez y donner de petits coups de gouge en creux. Cela formera ce que l'on appelle un « bosselage » du plus bel effet. Mais attention, évitez de créer un bosselage trop régulier, cela n'est pas très esthétique. Passons à la finition. Nous avons opté pour une couche de bouche-pores avant de faire l'assemblage des différents morceaux de bois. Vous pouvez employer différentes sortes de teintes : extrait de Cassel, brou de noix, chicorée, ammoniaque ou teinte cellulosique...
Attention : il est évident qu'il faut faire très attention et prendre beaucoup de précautions au moment du scellage de la voûte et du remplissage des joints. Le plâtre s'imprègne facilement dans les pores du bois. Mais le contraire est peut-être encore moins évident, c'est-à-dire teinter et mettre du bouche-pores une fois la voûte scellée et les joints faits !