ZoomScellement : les as de la maçonnerie n'auront guère de difficultés pour cette ultime étape et retrouveront avec joie auge, truelle, chevillettes, massette et instruments contondants divers ! Ceux qui n'aiment pas trop se salir les mains feront en sorte de préparer un tableau en maçonnerie aussi propre que possible et bien d'aplomb sur lequel viendra se visser le bâti dormant, équipé des perçages nécessaires (Fig. 16a).
Le dormant est présenté, le seuil bien horizontal (niveau à bulle) et les montants parfaitement verticaux (fil à plomb impératif), puis les trous sont pointés sur le tableau aux endroits exacts du chevillage, en général assez près des bords de la maçonnerie. Aussi, prévoyez un chevillage assez souple pour que les vis ne provoquent pas la fissuration des matériaux, le but consistant davantage à caler le bâti que d'en assurer la fixation véritable. Faites le calage définitif en jouant sur le serrage des vis.
Le scellement s'obtient par injection de plots de mortier en de multiples endroits avec une douille de fortune (sac en plastique percé d'un trou) à la façon d'une douille de pâtissier. Le jointoiement en façade se fait à la suite avec un pistolet équipé d'une recharge du produit silicone approprié qui aura préalablement servi à assurer l'étanchéité de la barre de seuil par rapport au sol (Fig. 16b).
Le lendemain, les espaces résiduels peuvent être comblés avec de la mousse polyuréthane en bombe. Cette matière se polymérise en gonflant sous forme d'excroissances parfois monstrueuses, qu'il faut bien se garder de vouloir endiguer ou d'essuyer ! Ne touchez à rien et patientez le temps prescrit avant d'enlever les excès qui se découpent et se détachent alors très proprement.
ZoomPose des joints : il s'agit de joints de calfeutrage adhésifs vendus en rouleaux dans les quincailleries et grandes surfaces. Ils se déclinent en de multiples versions dont deux en particulier : le joint TUB et le joint V FLEX.
La façon de les disposer est indiquée en Fig. 18 ainsi que les contre indications de pose, qui s'expliquent par le fait que ces joints ne travaillent bien qu'en compression et ne supportent pas les sollicitations transversales, notamment en façade sur les montants côté paumelles.