Section transversale
Elle est perpendiculaire à l'axe du tronc et bien reconnaissable, les lignes d'accroissement sont circulaires, les rayons larges sont visibles. On parle de bois « de bout ». (Fig. 2 -1)
Section radiale
Les lignes d'accroissement sont rectilignes, parallèles, serrées et les rayons peu visibles, sauf dans le chêne où le débit donne la « maille ». On parle de bois « sur maille » ou « sur quartier ». Par son aspect très décoratif, ce bois sur quartier est très recherché, en particulier quand on le tranchera pour réaliser des placages. (Fig. 2 -2)
Section tangentielle
Les lignes d'accroissement sont espacées, formant des ramages. Les rayons sont vus en bout. La zone poreuse, coupée très en biais, est bien visible et donne des effets décoratifs utilisés notamment avec le frêne. (Fig. 2 -3) On parle de bois « sur dosse » : c'est le débit obtenu au déroulage pour la fabrication du contreplaqué. Lorsqu'on aura du bois intermédiaire entre la dosse et le quartier, on parlera de « faux quartier ».
Débit
Le débit « sur plot » : il est employé couramment dans toutes les scieries. Pour le débitage des résineux comme des feuillus, c'est la méthode la plus simple. Elle consiste à débiter une grume suivant des traits parallèles. C'est aussi le débit le plus employé pour les bois indigènes. Le débit « sur plot » demande peu de manutention et le déchet est faible. Les planches extérieures « sur dosse » se déforment, celles du centre, « sur quartier », restent planes. (Fig. 3)
Le débit hollandais, dit « sur quartier » : les traits de scie sont parallèles aux rayons médullaires et font apparaître la maille. (Fig. 4). Le débit Moreau : c'est la technique de débit sur quartier utilisée en France. Il donne des planches de faibles largeurs. (Fig. 5).
Rétractabilité
Sous l'influence des variations d'humidité, et uniquement entre l'état anhydre (sans eau) et le point de saturation, le bois gonfle et se rétracte. Le retrait est nul dans le sens axial, le retrait tangentiel (10 à 15 %) est double du retrait radial (5 à 7 %).
Les principales conséquences sont :
- les variations de dimensions : il ne faut usiner les pièces qu'après les avoir amenées à l'humidité d'équilibre de leurs conditions d'utilisation ;
- des fentes qui se forment en surface quand le bois sèche trop vite (on parle de « gerces »).
- des déformations (on dit que le bois « tire à cœur »).
