Achetez votre quincaillerie avant d'attaquer la réalisation de votre ouvrage, car dites-vous bien qu'on ne trouve pas toujours le système qu'on aurait voulu aux dimensions qu'on aurait voulues, et que certains systèmes imposent des dispositions ou des cotes particulières. Si vous envisagez la fabrication de mobilier en panneaux de particules, prévoyez de visser le moins possible directement dans les panneaux.
Privilégiez les systèmes incluant des chevilles et des inserts, qui renforceront grandement vos assemblages. Sur un même meuble, vous pouvez tout à fait envisager d'utiliser plusieurs types de quincailleries. Pour des raisons esthétiques, vous pouvez par exemple utiliser des ferrures invisibles pour les faces exposées et des ferrures en applique (plus faciles à poser) pour les assemblages qui ne sont pas vus. Vous pouvez aussi choisir des ferrures très robustes pour les parties du meuble qui auront à subir des contraintes importantes et de simples vis d'assemblage bien moins chères pour le reste.
Enfin, gardez toujours à l'esprit que la clé de la réussite de la pose de ce genre d'assemblages, c'est la précision ! En effet, la mise en place de cette quincaillerie ne tolère généralement aucune retouche, surtout quand il s'agit d'inserts ou de platines à encastrer. Prenez donc un peu de temps pour étudier dans les détails les notices ou les petits plans de pose qui sont fournis avec votre quincaillerie et n'hésitez pas à faire des essais sur des chutes, de manière à être certain d'avoir les bonnes cotes et les bons réglages.
Cet article a été réalisé avec la collaboration du site de quincaillerie en ligne « Rangement et quincaillerie » qui propose, entre autres, une gamme très complète de quincaillerie pour l'ameublement (http://www.rangementquincaillerie.fr)