Cette nouvelle méthode de travail apporte un plus incontestable car on voit enfin vraiment et avec certitude (le trait laser est rigoureusement rectiligne) comment se présente le tracé à la coupe, aussi bien sur chant que sur parement, le contrôle visuel permanent devenant très vite instinctif.
- Le faisceau étant immatériel, il n'a pas les contraintes physiques des butées d'usinage.
- Il permet l'établissement de tracés sur toutes surfaces, même dénivelées, en conservant une vision intégrale de l'ensemble (motifs peints, veinage du bois, etc.).
Cette première approche de l'utilisation d'une source laser mérite d'être prolongée, car on devine d'autres déclinaisons possibles : un deuxième laser ou une télécommande à distance (une idée à développer pour les as des maquettes cervo-commandées) ? Tout article sur le sujet sera le bienvenu dans les rubriques du Bouvet.
Strait Line
On peut voir sur les catalogues de vente par correspondance un générateur de ligne laser qui ressemble à un gros mètre à ruban (Fig. 18). C'est un appareil autonome alimenté par deux piles bâton type AA de 1,5 V à vocation de chantier pour la pose sur surfaces planes : papier peint, carrelage, parquet, lambris, ou déterminer tout tracé en parfaite ligne droite, par exemple sur un plateau de bois brut pour choisir le meilleur débit (Fig. 19). Il repose sur une semelle plate munie d'encoches permettant sa fixation sur un support de son choix, et de deux pointes escamotables faisant office d'ancrage ou de pivot. Deux modestes niveaux à bulles, intégrés en partie supérieure, permettent de caler l'appareil selon les trois axes, indications qu'il conviendra de confirmer avec les instruments traditionnels (niveau de chantier et fil à plomb).
La génération du faisceau se déclenche par l'ouverture du clapet, situé en partie frontale. Le trait est assez large (2,5 mm) mais relativement homogène en projection, selon le plan de pose, sur une distance de 5 à 10 mètres en fonction des conditions d'éclairage ambiant (Fig. 20). Le faisceau, qui se décline vers le bas selon un angle de 45°, génère une ligne verticale utilisable de l'ordre de 2 mètres, mais moins homogène en intensité et en épaisseur (de 3 à plus de 6 mm). La qualité optique de cet appareil ne permet donc pas une utilisation en usage d'atelier comme celle que nous venons de décrire.
Ce générateur reste toutefois intéressant par sa mobilité, tout en possédant les vertus du rayon laser : immatérialité, rectitude et capacité à épouser les contours (angle de mur).
Pour finir, un petit truc non indiqué dans la documentation : en limite de fermeture du clapet, le faisceau s'amenuise et ne génère plus qu'un point au lieu d'une ligne. En posant l'appareil de chant sur un flotteur à la surface de l'eau contenue dans une cuvette (Fig. 21), on va pouvoir établir sur les murs de tout local un niveau de référence horizontal plus facilement qu'avec le niveau à eau traditionnel.
Pas question de rivaliser bien sûr avec un instrument de géomètre mais le principe reste le même. Il vous faudra une cuvette de ménage, un fond d'eau, un moule à tarte, une boîte en plastique pour rehausser et, surtout, choisir le bon moment : quand Madame sera partie faire ses courses !
Pour aller plus loin...
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