Les murs anti-bruit extérieurs
Les murs anti-bruit extérieurs ont pour but l’isolation phonique et la diminution de la pollution sonore. Plus la masse du mur est importante, plus le son est bloqué et réfléchi, ce qui explique pourquoi le béton a longtemps été utilisé. Cependant le béton présente trois défauts majeurs : son coût est élevé, son apparence manque d’élégance et il est réfléchissant, ce qui peut augmenter le niveau sonore. D’autres matériaux peuvent alors être utilisés : les végétaux, le bois...
Quel matériau choisir ?
Choisir un mur anti-bruit végétalisé améliore l’esthétisme de l’ouvrage. Par ailleurs, les végétaux contribuent à l’épuration de l’air dont la qualité est notamment affectée par la pollution des véhicules. La sphaigne est particulièrement recommandée pour son efficacité en terme de gestion des nuisances sonores. Les terrassements sont également envisageables : plus économiques, ils affaiblissent par ailleurs très bien l’acoustique. Mais ils nécessitent un espace au sol conséquent pour construire le pied du talus. Les murs anti-bruit en bois présentent également de bonnes performances en terme d’isolation du fait de leur masse imposante. De grandes variétés de teints et d’aspects sont disponibles. D’autres matériaux sont encore envisageables : la terre cuite pour le mur en lui-même, ou encore les laines minérales pour la correction acoustique.
Réaliser son mur anti-bruit
Avant toute chose, il est important d’identifier l’origine du bruit pour localiser les zones à protéger. Définissez bien le parcours suivi par les ondes acoustiques par exemple. Ensuite, toute habitation est soumise à des règles d’urbanisme auxquelles il est important de se référer. En effet, le choix des caractéristiques du mur (matériau, aspect, couleur, longueur, hauteur) en dépend. Noter qu’un mur anti-bruit d’une hauteur inférieure à 2 mètres a un intérêt acoustique limité – en moyenne, compter 10 m de haut. Pour la longueur, plus un mur est long, plus il est efficace : il masque en effet davantage de sources de bruit. Enfin, ne pas oublier de trouver un accord avec les voisins dans le cas d’habitations mitoyennes. Construire un mur anti-bruit particulier demande surtout de bien évaluer le projet et ses conséquences de manière à optimiser la gestion des nuisances sonores. Avant de vous lancer dans la construction de votre projet, vous pouvez demander conseil à un bureau d’études spécialisé en acoustique routière.
Pour aller plus loin...
- Consultez notre article sur les murs de gabions