Repérer la qualité
Avec un taux de cinq carreaux défectueux au maximum pour mille, la catégorie des carreaux « premier choix » est la plus qualitative. Pour un rendu avec un nombre de défauts minimal, le premier choix est à favoriser.
Des seconds et même des troisièmes choix sont disponibles sur le marché, notamment lors de déstockages, sur internet ou en magasins spécialisés. Sur l'étiquette, l'économie est attractive. Mais gare aux déceptions car il n'est pas rare de trouver des carreaux défectueux, ébréchés ou encore voilés.
Si vous souhaitez un résultat impeccable, c'est donc une catégorie à exclure. De plus, seul le carrelage premier choix donne lieu à une garantie décennale. Raison de plus pour le privilégier.
La norme PEI, reconnaître un carrelage adapté au passage
Cette norme qui tire son nom de « Porcelain Email Institute » s'applique essentiellement aux carreaux émaillés, et non sur du grès cérame ou de la pierre naturelle. Européenne, elle est devenue depuis peu internationale.
Elle est subdivisée en cinq catégories. Le groupe 1 et 2 désigne les carrelages soumis à un passage très faible à faible. Des chambres ou des salles de bains isolées peuvent en être équipées. Le groupe 3 réunit les carrelages pour un passage modéré. Enfin, les groupes 4 et 5 sont adaptés à un passage intense, voire très intense. Dans les magasins spécialisés et les grandes surfaces de bricolage, c'est ce type de sol qui est mis en avant en rayon.
Les autres normes
C'est pour mesurer la résistance aux rayures et à la dureté que la norme MOHS a été créée. Là encore, plus le chiffre est élevé, plus la robustesse est importante. De 1 à 3, le carrelage sera rayable. Mais entre 8 et 10, il sera au contraire quasi inrayable.
Autre indice, la norme R. Elle désigne la glissance du carrelage. Seuls trois indicateurs existent. R9 désigne une faible antidérapance, R10 sera moyenne et R11, élevée et donc idéale pour les pièces humides.
Enfin, la norme UPEC (Usure, Poinçonnement, Eau, produits Chimiques) répertorie les carrelages et les pièces en fonction des contraintes d'usage. La combinaison de ces quatre facteurs définit la performance du sol. Pratique, elle n'est toutefois pas obligatoire.