Nota : cette page s'adresse aux internautes curieux qui veulent connaître le détail des calculs et des hypothèses pris pour cette enquête. L'internaute pressé poura se contenter de lire la page de résultats.
Les hypothèses
- Ont été utilisés pour les calculs seuls les performances et les prix qui correspondent à un m2 d'isolant.
- Les ponts thermiques dûs aux chevrons et aux liaisons chevrons-isolants n'ont pas été pris en compte. Ils peuvent être importants si la pose est mal faite.
- Les grandeurs physiques de chacun des matériaux (résistances thermiques, masses volumiques, chaleur spécifique, conductivité thermique) ont été obtenues à partir des sources d'information [2] et [3] et des fabricants de matériaux.
- La masse volumique de la laine de roche en vrac correspond aux valeurs avec pose en insufflation mécanique. La masse volumique de l'ouate de cellulose correspond aux valeurs en épandage manuel.
- Seuls les isolants été pris en compte pour la comparaison. Les tuiles, hourdis, etc., n'ont pas été pris en compte.
Méthode de calcul
1. La résistance thermique d'un complexe isolant est la somme des résistances thermiques de chacune de ses couches.
2. Le temps de transfert (ou déphasage) d'un complexe isolant est la somme des temps de transfert de chacune de ses couches (temps de transferts calculés selon formule disponible sur [2]). Le fait de sommer les temps de transfert de chacune des couches constitue une méthode de calcul approchée mais de précision suffisante pour ce comparatif.
Il est à noter que le temps de transfert obtenu est tout à fait proportionnel à l'atténuation des variations de températures extérieures apportée par le mur et exprimée sur une échelle logarithmique (produit des atténuations de chacune des couches du mur selon [1]).
Pour faciliter la comparaison, les performances d'atténuation/déphasage ont donc été basées sur le seul temps de transfert, plus facile à calculer.
3. Contrairement à notre comparatif sur les murs, la capacité thermique surfacique (utilisée comme indicateur d'inertie) n'a pas été prise en compte car les isolants ont une faible capacité thermique en comparaison des blocs de construction ou du bois massif. De ce fait et toujours contrairement à notre comparatif sur les murs, la notion de "confort demi-saison" n'apparaît pas ici.
4. Chaque valeur a été convertie en note sur 20 (par "règle de 3"), de telle sorte que la meilleure de notre comparatif obtienne la note de 20/20.
5. Aux valeurs précédentes ont été appliqués des coefficients pour déterminer les indicateurs de confort d'hiver, demi-saison et d'été. Ces coefficients ont été choisis comme suit (Cf. objectifs) :
| Qualité | Confort hiver | Confort été |
|---|---|---|
|
Résistance thermique (isoler) |
100 |
15 |
|
Temps de transfert (amortir) |
0 |
85 |
|
Total |
100 |
100 |
6. Les indicateurs ont été eux-même convertis en note sur 20, de telle sorte que le meilleur de notre comparatif obtienne la note de 20/20 (dans chaque catégorie).
Formules utilisées
- Master en Architecture et Développement Durable (cycle européen à Lausanne, Louvain, Toulouse, Québec, Milan, Barcelone), cours de mise à niveau des étudiants, chapitre thermocinétique, pages 9 à 11
- Guide des logements à faibles besoins en énergie (Cabinet Sidler, mars 2000, chapitre 2.5 Les Matériaux).
- Bibliothèque thermique du logiciel Pleiades+Comfie
