Le retour au premier plan du chauffage au bois provient probablement tout autant de l'évolution des matériels et des combustibles que de la (récente) prise de conscience écologique. La sélection de votre chaudière va s'opérer en observant quantitativement et qualitativement vos besoins. Une chose est certaine, le choix du bois est un acte durable, écologique et peu onéreux en comparaison avec d'autres combustibles. Le principe d'une chaudière, quelle qu'elle soit, est de chauffer un volume d'eau, qui transmettra alors lui-même ses calories (et donc la chaleur) par rayonnement, par des radiateurs, voire encore par des planchers chauffants. Notez par ailleurs que les chaudières, contrairement aux poêles, permettent de chauffer l'eau sanitaire et peuvent donc se révéler être des compléments parfaits pour vos chauffe-eau solaires. Manuelle, semi-automatique, automatique ? Tout dépend de votre mode de vie et de votre budget !
D'un point de vue fonctionnel, peu d'opérations sont à réaliser une fois l'installation opérée. Vider le cendrier ou charger le réservoir resteront des opérations simples. Mais prenez bien en compte l'espace dont vous disposez, autant pour votre chaudière que pour vos combustibles et les moyens d'accès à ces derniers. Autre élément qui doit s'avérer être un critère de choix dans votre prise de décision, la régulation. La chaudière doit en effet pouvoir vous obéir au doigt et à l'œil. A ce choix du mode de régulation doit s'associer celui de la performance et de la puissance. Inévitablement, si votre chaudière est équipée d'une régulation, et si elle a été correctement calibrée, elle gérera d'elle-même la bonne puissance. Sinon, pour bien sonder vos besoins, c'est votre installateur qui devra calculer la puissance nécessaire, en fonction de votre volume, de votre isolation (et des déperditions qui sont inhérentes), des autres apports de chaleur etc.. Le prix d'une chaudière, même rabaissé par les crédits d'impôts ou aides en tout genre, reste important. Il s'agit par conséquent d'un achat pour le long terme.
Chaudière à chargement manuel
Nous parlerons ici des bûches, celles là mêmes qui alimentent aussi les cheminées, foyers fermés et poêles. Les chaudières à bois à combustion inversée obtiennent des rendements corrects (55 à 70%). Ces chaudières peuvent être également équipées d'une turbine, qui régule l'arrivée d'air ou l'extraction des fumées. Dans ce type de chaudières, un foyer constitué par une brique réfractaire ou en métal, est alimenté par les bûches. Nombre de professionnels recommandent d'ailleurs de connecter ces chaudières à un ballon en « hydro accumulation », plutôt que de le faire directement sur les radiateurs et ce, afin d'optimiser les performances et de réguler facilement la chaleur. L'opération de décendrage, à effectuer une fois par semaine, se réalise en revanche manuellement.
Chaudière à chargement automatique
Les principaux combustibles de ces chaudières automatiques sont les plaquettes ou les granulés. Ces chaudières plus évoluées se développent de manière rapide sur le marché. Elles allient technologie avancée, rendement (75 à 90%) et souplesse d'utilisation. Ici, pas besoin d'alimenter soi-même la chaudière, tout est entièrement automatisé.
Chaudières automatiques à plaquettes
Elles gèrent seules l'alimentation en combustible, selon la chaleur que vous souhaitez obtenir. Offrant un niveau de confort et de sécurité très élevé, elles peuvent fonctionner avec des combustibles très variés. Premier d'entre eux, les plaquettes. Ce combustible est d'abord extrait du silo par un système de vis sans fin qui l'emmène dans le foyer de la chaudière. A découvrir dans la suite de cette article.