C'est généralement le cas en rénovation : la couverture est intacte ou refaite à l'identique. Accessible au non professionnel, cette méthode présente l'avantage de ne pas dépendre des intempéries. En revanche, les isolants en rouleaux ou panneaux sont plus chers qu'en vrac et les ponts thermiques vont subsister. Le principe étant d'intégrer l'isolant entre les chevrons et la charpente, l'épaisseur possible est conditionnée par celle des chevrons, qu'il faudra peut-être doubler par des chevrons de renfort ou un contre-chevronnage entre deux couches de l'isolant. Idéalement, il y aura une lame d'air de 3 cm, et 20 cm d'isolant pour obtenir une résistance thermique R=5 avec un isolant dont le lambda est de 0,04. N'oublions pas le freine-vapeur avant le plafond de finition. Il est aussi possible d'insuffler un isolant en vrac, dans des caissons fermés par des panneaux de fibre de bois fixés en partie haute des chevrons (doubles si nécessaire pour avoir l'épaisseur requise) ou sous les chevrons si ceux-ci sont trop irréguliers, autour d'un contre-chevronnage.
de liège, d'épicéa. Il permet de réaliser la sous-toiture
et l'isolation d'une pièce avant la couverture. Existe aussi en polystyrène.
En bref, isoler par l'extérieur ou par l'intérieur ?
Par l'extérieur
- traite les ponts thermiques ;
- oblige à déposer la couverture ;
- permet d'utiliser des matériaux en vrac, plus économiques
- nécessite l'intervention d'un professionnel.
Par l'intérieur
- accessible à un non professionnel ;
- travail à l'abri ;
- ne traite pas les ponts thermiques ;
- rouleaux ou panneaux ;
- difficultés pour ménager une lame d'air ventilée sous la couverture ;
- si la couverture n'est pas respirante, il faudra poser un pare-vapeur étanche, difficile à bien poser en éliminant tous les ponts thermiques (risque de condensation).