La façade sud a, de fait, été traitée différemment des autres. Ayant reçu 60 m² de vitrages sur deux niveaux, elle était forcément plus complexe, à deux égards : la performance des vitrages et le traitement des ponts thermiques que les menuiseries risquaient de générer. Toutes les baies ont reçu des triples vitrages (4-12-4-12-4, avec lame argon). Particulièrement isolants, ils affichent un U de 0,5 W/(m².K). Leur intérêt en façade sud n'était pas exclusivement de protéger du froid, mais aussi de laisser abondamment filtrer la chaleur du rayonnement solaire pour chauffer la maison en hiver. Le facteur solaire a donc été étudié de prêt. Ainsi les vitrages transparents ont un coefficient de 78 % tandis que les dépolis laissent filtrer 80 % du rayonnement. Une perméabilité au soleil qui ne pose pas problème en été puisque les rayons estivaux n'atteignent jamais ces vitrages à la belle saison.
environ 60 m² de surface
Côté menuiseries, toutes ont été réalisées en pin lamellé collé. Les bâtis ainsi que le mur ont été isolés en panneaux de liège. Par ailleurs, les portes et ouvrants qui donnent sur la terrasse sud sont montés à l'envers, de sorte que, lorsque le vent souffle, il plaque ces ouvrants contre les joints et améliore ainsi l'étanchéité. Sur les bases d'une telle enveloppe, les besoins en chauffage sont concentrés au cours de l'hiver et plus précisément des mois de novembre et décembre.
des casquettes inclinables selon trois positions. Le mécanisme est en bois.
D'après le relevé de température qu'à réalisé Serge, ces besoins sont de 25 kW/ jour sur cette période. A l'année, la maison (110 m² de garage en rez-de-chaussée et 130 m² habitables en étage) consommera 5 kWh/m²/an en chauffage. Des besoins en partie comblés par les apports solaires passifs, d'autres solutions doivent être apportées en renfort. L'étape suivante consiste à répondre à ces besoins sans faire appel aux énergies fossiles.