« L'avantage de l'isolation en fibre de bois est son excellente isolation phonique ! »
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7. Les panneaux de particules sont solidarisés par des clips en plastique prévus à cet effet. Un simple coup de marteau suffit.
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Zoom8 - 9 Avec la même facilité, les clips chargés de fixer les tubes du plancher chauffant sont intégrés dans les orifices, selon les plans préalablement établis par le bureau d'études d'Eurotherm
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10. « Chaque installation est dimensionnée sur mesure en fonction de la résistance thermique de la finition des sols. Ici, il s'agit de tomettes en terre cuite. »
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Zoom11-12. L'entreprise fournit un dérouleur avec une couronne de tubes allant jusqu'à 700 m.
Cette grande longueur permet d'éviter les coupes et donc les pertes ! Une fois les tubes installés, ils sont reliés au collecteur qui permettra de réguler l'installation pièce par pièce. Dans cette maison compacte, où la chaleur circule bien, il n'a pas été jugé utile de poser un plancher chauffant à l'étage, mais la pose aurait été la même. « Le gros avantage de l'isolation en fibre de bois est son excellente isolation phonique !, précise Jean-Noël Mahé. Elle réduit les bruits d'impacts. »
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13. Dans le cas présent, la réglementation française impose une chape maigre en ciment de 5 cm avant la pose des tomettes. « C'est regrettable, mais pour l'instant, c'est la seule façon d'être conforme au DTU en vigueur. En Autriche, Italie, Suisse, Allemagne..., nous recommandons la pose d'une couche de sable et de panneaux OSB ou de chape chaux-sable avant la pose des tomettes. Cela nous permet de réaliser des sols 100 % en matériaux naturels. » Tous les revêtements de sol présentant une résistance thermique suffisante sont compatibles avec un plancher chauffant : carrelages, parquets massifs ou contrecollés, fibres naturelles, lino naturel... Selon la conductivité du matériau, nous dimensionnons la tuyauterie différemment.
L'eau est injectée à une température constante de 35 °C dans le cas présent. La température ne doit jamais dépasser les 28 °C en surface du sol fini. Le plancher chauffant a coûté environ 3 000 € sur un budget chauffage global de 9 825,93 € HT. « Cette première expérience a été particulièrement convaincante, commente le chauffagiste. L'installation complète (sur 100 m2) avec la mise en eau du système m'a pris une semaine, soit une journée de plus qu'une installation conventionnelle. Mais le jeu en vaut la chandelle. Je suis enchanté par le produit. »
L'entretien du système
L'entretien d'un plancher chauffant se fait tous les 5 ans. L'eau qui circule dans le système est additionnée d'un additif inhibiteur permettant de fluidifier les éventuelles boues qui pourraient se former dans le circuit. Les boues risquent à terme d'encrasser le collecteur, voire de le boucher. La pompe qui alimente le système est alors sollicitée davantage (donc augmente sa consommation) et le système perd de sa performance. Mais l'entretien est simple : un liquide de nettoyage est injecté dans le circuit avant rinçage. Eurotherm propose deux types de tubes en polyéthylène : du PER (monocouche, rouge) et du PERT (multicouche, blanc). « Le PERT est un peu plus cher, car il est équipé d'une barrière EVAOH qui réduit les phénomènes d'oxygénation du tube et donc de prolifération de boue, explique Jean-Noël Mahé. En quelque sorte, le PERT limite l'entretien du système. »
Bernard Menguy, architecte DPLG, urbaniste géobiologue
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Son agence est engagée dans une approche environnementale de la construction et de l'urbanisme depuis 25 ans : conception bioclimatique, optimisation des apports de lumière naturelle, travail sur l'inertie des matériaux, utilisation de matériaux sains et à faible énergie grise... L'agence travaille sur des maisons individuelles, des immeubles collectifs, des bâtiments publics mais aussi sur des écoquartiers et des éco-lotissements sur tout le grand Ouest.
