Des objectifs élevés pour un meilleur environnement
Les objectifs fixés par la NRT 2005 illustrent clairement l'implication des pouvoirs publics dans la lutte contre le réchauffement climatique, en décrétant qu'à l'horizon 2050, il nous fallait avoir divisé par 4 notre consommation et faire progresser nos performances énergétiques de 15% par rapport à la RT 2000. Les autorités entendent tenir un cap qui s'accompagne de la promotion de l'architecture bioclimatique et des énergies renouvelables (appareils de chauffage utilisant les récupérations de chaleur, chaudière basse température, à condensation, panneaux solaires, pompes à chaleur etc.). De plus les contrôles sont facilités par l'obligation d'une synthèse de l'étude thermique à l'achèvement de toute construction.
Par rapport à la RT 2000, les exigences de la NRT 2005 ont été renforcées sur le traitement de différents points sensibles :
- + 10% sur les parois
- + 20% pour les ponts thermiques
- La dimension « bioclimatique » devra être présente pour toute construction neuve (orientation du bâtiment, capteurs solaires, toitures végétalisées)
L'exigence réglementaire de la NRT2005 est notamment visible à travers le renforcement du coefficient CEP de référence (Consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment exprimée en en kwh/m².k) et l'abaissement de la TIC pour limiter l'inconfort estival (en fonction de la zone climatique de la construction).
Les constructeurs disposent d'un logiciel RT 2005 avec mise à jour des nouvelles méthodes de calculs ou des « solutions techniques ». Pour répondre aux exigences de la NRT 2005, les constructeurs doivent prendre en compte le coefficient CEP et le coefficient CePréf (« droit à consommer » en fonction du type de bâtiment construit). Pour déterminer l'isolation thermique appropriée, le coefficient CePréf est calculé en tenant compte du niveau global de déperdition des parois et ponts thermiques (coefficient Ubât-ref exprimé en W/m².k).
Ecrit par www.omesens.com